NI LES BANQUES CENTRALES, NI LES GOUVERNEMENTS NE SAVENT CONCRÉTISER, par François Leclerc

Billet invité.

Les banques centrales sont toujours des bons baromètres, dit-on. Enfin presque, car elles n’avaient pas annoncé la crise en cours. Depuis, elles cherchent à se rattraper en ouvrant grand leur filet de sécurité et en élargissant leurs missions, dans l’attente que la machine veuille bien se remettre en marche. C’est sur la constatation qu’elles ne vont pas de sitôt pouvoir le relever que se fonde la remarque que le capitalisme financier est devenu assisté.

Quel temps annoncent-elles aujourd’hui, sinon le maintien des incertitudes ? La banque du Japon poursuit par ses émissions monétaires une nouvelle tentative de relance … Lire la suite

L'actualité de demain : UN TRÈS GROS VILAIN DÉFAUT, par François Leclerc

Billet invité

Un défaut sur la dette américaine ? Vous n’y pensez pas ! Il reste cependant treize jours pour que le Congrès décide d’élever le plafond de la dette des États-Unis, faute de quoi ils devraient se trouver en situation de cessation de paiement. À moins que de petites réserves – dont l’existence est niée par le secrétaire d’état au Trésor – ne permettent de faire durer un tout petit peu le plaisir.

Les déclarations alarmistes pleuvent de partout, exprimant une inquiétude montante au fur et à mesure que l’échéance se rapproche, chacun ne pouvant s’empêcher de penser qu’un … Lire la suite

L'actualité de demain : AUX PIEDS DU GRAND TABOU, par François Leclerc

Billet invité.

Une restructuration de la dette, sujet pourtant tabou parmi les tabous, est de plus en plus souvent évoquée. Jeroen Dijsselbloem, président de l’Eurogroupe, l’envisage clairement à nouveau pour la Grèce, avec l’été 2014 comme date butoir pour décider de la forme qu’elle prendra. Ce sont l’Union européenne, la BCE et le FMI qui seront en première ligne, désormais détenteurs de la dette grecque, et qui devront en assumer les conséquences d’une manière ou d’une autre. Ce sera la troisième restructuration, les deux précédentes ayant permis d’effacer plus de 130 milliards d’euros de dette, et la réduisant à 156,9% … Lire la suite

L'actualité de demain : LA FUITE EN AVANT DE LA DÉVALUATION COMPÉTITIVE, par François Leclerc

Billet invité.

C’était fatal, la « guerre des monnaies » vient de monter d’un cran ! Opposant initialement les États-Unis aux Chinois, coupables de maintenir artificiellement bas le cours de leur monnaie, elle s’est ensuite étendue, les Américains ayant joué le dollar faible tout en s’en défendant. À ces jeux de bascule, les monnaies convertibles des émergés ont immanquablement grimpé.

Enregistrant des déficits commerciaux, les dirigeants japonais viennent d’entrer à leur tour dans la guerre et de la généraliser. Conséquence : le yen descend par rapport au dollar, l’euro monte vis-à-vis de l’un comme de l’autre. Levant haut l’étendard de … Lire la suite